Dans plusieurs pays, lorsqu’une femme est enceinte, elle peut décider d’interrompre la grossesse si elle le veut. Mais cette décision doit être prise très tôt, car si le delai IVG prévu par la loi est dépassé, elle n’a plus le droit de pratiquer cette intervention. Une nouvelle loi a récemment été votée et ce délai a été allongé. Dans cet article, nous vous aidons à tout savoir sur le sujet.
Tout savoir sur l’IVG
L’IVG est une interruption volontaire de grossesse. Elle est pratiquée par des médecins spécialisés dans un centre de santé. On fait recours à l’IVG dans deux cas. Lorsque les parents le décident pour des raisons personnelles. Dans le deuxième cas, elle est préconisée par le médecin lorsqu’il juge que la grossesse présente un risque pour la santé de la mère. Toutes les femmes peuvent décider de pratiquer une interruption de la grossesse, que ce soit une adulte ou une adolescente. Dans le deuxième cas, l’adolescente doit se faire accompagner de ses parents ou d’un adulte.
Notons qu’il existe deux méthodes pour faire une IVG. La première est chirurgicale et elle peut être pratiquée jusqu’à la douzième semaine, soit quatorze semaines après les dernières règles. La deuxième méthode est médicamenteuse. Elle peut être pratiquée jusqu’à la fin de la cinquième semaine de grossesse, soit sept semaines après les dernières règles.
Delai IVG : les causes de l’allongement du recours
Depuis plusieurs mois, une loi a été présentée aux institutions compétentes afin que le délai légal pour le recours à l’IVG soit allongé. Mais elle a plusieurs fois été rejetée. Les raisons exposées pour justifier cet allongement sont de plusieurs ordres. Tout d’abord, la majorité des femmes découvrent tardivement leurs grossesses, lorsqu’elles prennent le temps de réfléchir pour savoir quelle décision prendre, le délai imposé par l’état est généralement passé.
D’autres femmes sont surprises par un changement radical de certains projets dans leurs vies. Ces changements proviennent parfois tardivement et poussent ces femmes à pratiquer une IVG. Il existe encore des femmes qui subissent des violences au sein de leur couple et lorsqu’elles découvrent la grossesse, décident de pratiquer une IVG. À cause de la durée jugée trop courte pour pratiquer cette intervention, des milliers de femmes sont contraintes d’aller dans les pays voisins afin d’avoir satisfaction.
Quelles sont les modifications apportées par cet allongement du délai au recours à l’IVG ?
La loi qui a été finalement votée apporte plusieurs points positifs au droit des femmes à l’avortement.
- Cette loi prolonge de deux semaines le délai légal pour pratiquer une intervention volontaire de grossesse par voie chirurgicale. Ce délai quitte donc douze semaines pour quatorze semaines.
- L’IVG pratiquée de façon médicamenteuse a aussi connu un allongement de délai. Elle passe ainsi de cinq semaines à sept semaines.
- Cette loi permettra aussi d’augmenter la compétence des sages-femmes en matière d’IVG.
- Cette loi supprime aussi le délai de deux jours qui était destiné à la réflexion avant confirmation de l’IVG.
- Afin de mieux protéger les femmes, cette loi s’impose à tous les pharmaciens qui refusent de délivrer un contraceptif d’urgence aux femmes qui en ont besoin. Ce dernier subira les rigueurs de la loi.