L’éducation des enfants est très importante. Afin de l’assurer de façon correcte, il existe de nos jours des centres adaptés aux tout petits. Il s’agit de la micro-crèche. Cependant, des personnes ont signalé plusieurs fraudes dans ces centres. Pour trouver des solutions et permettre aux parents d’inscrire dans des micro-crèches de qualité, les autorités adoptent de nouvelles mesures.
Micro-crèche : un secteur très surveillé
À l’approche de la rentrée, les parents se retrouvent dans l’obligation d’inscrire leur enfant dans les micro-crèches adaptées à leur âge. C’est une situation que plusieurs d’entre eux appréhendent. La raison est que ces centres ne fonctionnent pas généralement comme ils le devraient.
Ils présentent donc plusieurs dysfonctionnements et irrégularités. Ce qui causes des répercussions sur l’éducation donnée aux enfants, mais aussi sur les parents. Pour que de telles situations ne se présentent plus à l’avenir, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, met ses services à la disposition des parents.
Les résultats alarmants d’une enquête sur la micro-crèche
Vous devez savoir qu’il y a quelques années, une enquête avait déjà été réalisée dans le secteur des micro-crèches. Cette dernière portait sur un total de 362 crèches réparties dans toute la France. En effet, le service du ministère de l’économie chargé de la protection des consommateurs souhaitait comprendre clairement les clauses proposées aux parents lors de l’inscription de leurs enfants. Il s’agissait aussi de mettre en lumière tous les dysfonctionnements et pratiques qui pénalisent et trompent les parents.
Plusieurs irrégularités ont ainsi été relevées. Entre autres, on peut citer le fait que les professionnels responsables des micro-crèches décident, seuls, de procéder à des modifications des modalités d’accueil. Aussi, ils appliquent des pénalités lorsque les parents pour une raison ou une autre n’arrivaient pas à payer les frais à temps. N’oublions pas aussi la non-qualification des personnes qui travaillent dans ces centres. Mais aussi l’alimentation non bio, donnée aux enfants, et les activités non adaptées qu’on propose.
Quelles sont les décisions prises par la DGCCRF ?
Face à une telle situation, il est nécessaire de prendre des décisions radicales. À la suite de la dernière enquête, les autorités demandent aux micro-crèches présentant des irrégularités de se mettre en règle dans les plus brefs délais. La majorité s’est alors exécutée.
Cependant, pour éviter que de telles pratiques ne se présentent dans d’autres micro-crèches, la DGCCRF a mis en place une plateforme. Elle se nomme SignalConso. Cette mesure vise les parents des tout-petits et encourage à signaler tous les problèmes qu’ils rencontrent avec un professionnel travaillant dans une micro-crèche.
Afin de garantir la disponibilité de professionnels qualifiés dans les micro-crèches, les autorités ont assoupli les critères de recrutement. Ainsi donc, les centres qui sont dans l’incapacité de trouver du personnel adapté, peuvent embaucher des personnes n’ayant pas le diplôme requis.
Cependant, ces dernières doivent impérativement se faire former à l’interne par les micro-crèches. Et doivent aussi posséder de l’expérience dans le domaine.