L’actualité, ces derniers moments, est partagée par des événements aussi angoissants les uns que les autres. Après les attentats et la pandémie, c’est la guerre en Ukraine qui retient toutes les attentions. Outre ceux qui sont directement concernés, ce sont les enfants qui sont touchés. Comment parler de ces événements anxiogènes avec eux ? Suivez-nous pour tout savoir.
Prenez en compte les craintes de votre enfant et rassurez-le
Pour un enfant, les images de violence peuvent constituer un véritable choc. La perturbation est encore plus grande si de jeunes enfants sont impliqués ou si les faits se déroulent à proximité. Il est conseillé, dans ces cas, de dire à l’enfant que vous comprenez bel et bien ses ressentis. Surtout, dites-lui que la peur et la tristesse sont tout à fait normales.
Par ailleurs, il n’est pas vraiment recommandé de demander à l’enfant de se montrer fort. De même, ne l’effrayez pas encore plus. Le mieux, c’est de profiter de l’occasion pour le rassurer. Dites-lui par exemple que vous êtes protégé par le gouvernement et qu’il existe de nombreuses personnes qui garantissent votre sécurité. Toutefois, ne mentez pas.
En cas d’attentat, rappelez que cet événement, bien qu’étant dramatique, est exceptionnel. La police, de ce fait, fait le nécessaire pour réunir les preuves afin de mettre la main sur les coupables. Expliquez à l’enfant qu’il n’est, en aucun cas, concerné. Pour finir, montrez le bon exemple et restez calme.
Donnez la possibilité à votre enfant de s’exprimer et répondez par des explications
Vous avez tout intérêt à donner la possibilité à l’enfant de dire ce qu’il a entendu et qui l’inquiète. Dites-lui qu’il peut se confier à vous tout en prenant le soin d’avoir un contrôle sur vos propres émotions. Vous pouvez lui demander les choses qui pourraient le rassurer.
En outre, il est important que vous fassiez preuve de franchise. Ne vous étalez pas sur les grandes lignes et faites l’impasse sur les détails ainsi que sur les explications compliquées.
Distraire son enfant
Pour finir la discussion sur ces événements anxiogènes, une note amusante est sans doute idéale. Faites le nécessaire pour distraire votre enfant. Dans le cas où il serait vraiment touché par tout ce qui se passe, il vaut mieux le tenir à l’écart pendant un certain temps. Dans ce cadre, informez-vous quand il est endormi et ne laissez point traîner le journal.
Événement anxiogènes : en parler selon l’âge de son enfant
Vous devez tenir compte de l’âge de votre enfant pour parler avec lui des événements inquiétants.
Jusqu’à 6 ans
À cet âge, vous ne devez pas montrer d’images. Dites simplement ce que vous ressentez et rassurez l’enfant. Vous pouvez également lui donner certaines explications en utilisant des mots simples.
Entre 7 et 11 ans
Dans cette fourchette, l’enfant construit déjà sa pensée critique. Il est donc conseillé de le faire parler. Par exemple, aidez-le à extérioriser ses pensées par des dessins.
Côté ados
En ce qui concerne les ados, ils sont particulièrement exposés. Pour cela, vérifiez les sources d’information et encadrez les émotions. Aussi, votre point de vue doit être exposé de façon simple. Vous devez à tout prix incarner un véritable soutien.
Il n’est pas toujours évident de parler d’événements stressants avec les enfants, car ils sont souvent susceptibles. Cependant, devant l’actualité, vous devez prendre en compte les sentiments de l’enfant, le rassurer et surtout le distraire.